Marketing

Comment être un bon webmarketeur ? (1ère partie)

Webmarketeurs, l’ensemble des domaines dans lesquels vous intervenez sont en pleine mutation. Il faut tous les ans rester à la page, s’informer et se former pour ne pas se faire dépasser par les nouvelles techniques et compétences. Les leviers à actionner pour être un bon webmarketeur, première partie.

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Les leviers de communication web

Evolution des habitudes des consonautes, part grandissante des mobinautes, algorithmes changeants de Google, search social qui prend de l’ampleur, probable démocratisation du Knowledge Graph de Google… Webmarketeurs, vous pourriez bien ne plus savoir où donner de la tête.

Vous devez présenter une connaissance globale du fonctionnement de chaque canal. Pour exploiter chacun d’entre eux comme il se doit, la spécialisation est cependant nécessaire : l’exploitation optimale de chacun exige désormais une expertise poussée.

Le social devient obligatoire

Vous le savez, les réseaux sociaux sont incontournables dans une stratégie de communication digitale. Seules les grandes entreprises s’y sont cependant réellement mises : jusqu’à présent, l’intégration d’une politique sociale n’était souvent motivée que par le contrôle de l’image de marque.

Mais aujourd’hui, avec un search social en plein boom, les réseaux comme Facebook apportent une part de trafic importante aux e-commerçants et aux plates-formes web. Il n’est donc plus seulement question de notoriété ou de viralité, mais de visibilité et d’engagement.

Pas de doute : il vous est donc indispensable de non seulement maîtriser tous les aspects du réseautage et l’usage de chaque réseau social, mais également de savoir bâtir une communauté et connaître les bonnes pratiques  pour apporter de la visibilité à votre entreprise.

Le référencement, votre bras droit

Le référencement organique ou naturel est une discipline qui ne cesse de se complexifier et d’évoluer au fil des mises à jour des algorithmes de Google. Être présent dans les résultats (ou SERP) du géant de la recherche demeure une priorité pour de nombreuses d’entreprises : il est préférable de connaître les guidelines Google sur le bout des doigts.

La faillite brutale de Buzzea, société qui proposait aux webzines et blogs la monétisation de leurs sites, aux annonceurs et marchands d’augmenter leur visibilité, et aux agences d’accompagner leurs clients, prouve bien qu’une parfaite maîtrise des bons usages “white hat” est vitale pour l’entreprise, au risque de disparaître tout bonnement du jour au lendemain. Le responsable de la lutte antispam de Google a en effet pris des mesures contre le réseau de liens tissés par ce site français, invitant ses clients à enfreindre les consignes du moteur. La société affichait quant à elle son opinion sur le sort qui lui était réservé : “Google reproche des pratiques consistant à améliorer son référencement naturel, même si encore une fois ce n’était pas le but premier des articles sponsorisés. Aussi, il apparaît évident que le but de ces manœuvres est, à n’en pas douter, de s’octroyer la quasi-totalité des dépenses publicitaires en ligne, sanctionnant toute autre technique réputée efficace”. La morale de cette affaire : les sources de trafic doivent donc elles aussi être diversifiées, car un modèle économique bâti exclusivement sur le positionnement Google peut être risqué.

Le référencement payant reste lui aussi un pilier de visibilité pour l’entreprise. Quand on sait que 80 % des entreprises utilisent le Web pour trouver leurs fournisseurs et leurs produits, vous n’avez d’autre choix que d’optimiser le positionnement de votre site sur les moteurs de recherche. Si le référencement naturel a l’avantage de s’inscrire dans la durée, en vous promettant des résultats qui peuvent être visibles des années après une campagne, le référencement payant saura pour sa part booster votre visibilité dans le cadre de besoins précis, comme à l’occasion du lancement d’une nouvelle solution sur le marché.

En définitive, selon notre expert en formation marketing, il est maintenant nécessaire de savoir exploiter les outils et canaux disponibles, mais aussi estimer le retour sur investissement de vos différentes campagnes liées à votre référencement dans les résultats des moteurs de recherche (SEM, qui regroupe l’ensemble des autres pratiques), afin de trouver le juste milieu dans les efforts déployés entre référencement naturel (SEO), positionnement payant dans les moteurs de recherche (SEA) et optimisation sur les réseaux sociaux (SMO).

En attendant la deuxième partie

Réseaux sociaux et référencement représentent donc une partie des compétences dont vous devez disposer pour être un bon webmarketeur. Mais pas seulement ! Promotion du site (pub online, newsletters, e-mailing), connaissance du client (veille et analyse concurrentielle, benchmark, KPI, reporting), community management, content marketing… La suite de nos conseils dans la seconde partie de cet article !