Le pilotage de la DSI à l’épreuve de la crise
La crise implique, cela va sans dire, un pilotage réactif des projets informatiques. Avec elle, il est nécessaire pour les directeurs des systèmes d’information d’adapter leur stratégie, et donc leurs grilles d’indicateurs et leurs tableaux de bord.
Les indicateurs répondent en effet à un besoin de management fluctuant, au gré du temps et des circonstances internes comme externes : ils doivent donc être choisis au terme d’une analyse fine et appropriée des besoins. Malheureusement, la difficulté pour obtenir des données fiables en vue de leur construction représente très souvent un obstacle incontournable.
Dix indicateurs fiables, utiles et adaptés
Dans ce contexte, à quel saint se vouer ? Si les tableaux de bord sont toujours conçus sur mesure – et s’il est fort difficile d’établir un document type -, les dix indicateurs suivants sauront cependant vous apporter des informations fiables, utiles et adaptées au niveau de responsabilité de chacun des intervenants de la DSI.
1. Le tableau des compétences humaines présentes et nécessaires à l’avenir.
2. L’évolution du TCO sur trois ans, par type de configuration.
3. Le nombre de services rendus, hors catalogue des services.
4. Le tableau récapitulatif de l’avancement des cinq projets majeurs en cours.
5. Le nombre de projets « alouettes » (c’est-à-dire sans « têtes » dans les métiers).
6. Le nombre de projets informatiques inclus dans des projets business.
7. La disponibilité des applications principales et du réseau.
8. Le top 5 des applications qui totalisent le plus grand nombre de tickets de la part du service desk.
9. Les résultats des trois derniers tests de PCA/PRA (pour plan de continuité d’activité et plan de reprise d’activité).
10. Le pourcentage de projets en échec (hors budget, hors délais, en deçà des objectifs ou encore débouchant sur un produit rejeté ou de qualité inférieure aux objectifs).
La crise, une (belle) opportunité pour les DSI ?
Face à la crise, les directeurs des systèmes d’information doivent garder à l’esprit l’opportunité pour eux d’accélérer leur repositionnement en mettant en valeur leur apport potentiel à la valeur ajoutée et à la performance globale de l’entreprise. Leur contribution au chiffre d’affaires, à la réduction des coûts ainsi qu’à l’amélioration de la fidélisation des clients constituent donc autant d’éléments à prendre en compte et à privilégier pour permettre un débat constructif.
Pour une gouvernance informatique efficace en temps de crise, le DSI doit-il savoir communiquer? La réponse est évidemment oui ! Retrouvez 4 commandements à suivre pour la communication de la DSI.