1. L’EBITDA, l’indicateur clé des performances
Acronyme anglais pour « Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization », EBITDA désigne en français les « revenus avant intérêt, impôts, dotations aux amortissements et provisions ». L’expression est l’équivalent de l’EBE, ou Excédent Brut d’Exploitation, qui désigne un composant clé de l’analyse du compte de résultat, correspondant à la différence entre les produits et les charges d’exploitation, sans prendre en compte toutefois les amortissements, taxes et dépréciations éventuelles.
Les investisseurs institutionnels avouent préférer l’EBITDA à l’EBE, pour une raison toute simple : ils veulent pouvoir comparer les sociétés d’un même secteur au niveau international. Il leur faut donc des critères communs pour juger la capacité d’une entreprise à générer de la valeur et du cashflow, notre second indicateur.
2. Le cash flow, à piloter pour éviter une crise de liquidité
Le terme « cash flow » désigne les flux de liquidités que l’entreprise génère de ses activités. Ce n’est autre que l’argent liquide qui reste dans l’entreprise une fois l’ensemble des charges réelles décaissées. Il représente ainsi un indicateur de choix pour déterminer la solvabilité de l’entreprise.
3. Le BFR, pour compléter le suivi de la profitabilité de l’entreprise
Le Besoin en Fonds de Roulement est l’item phare de tout bon gestionnaire d’entreprise. Il matérialise le besoin en trésorerie généré par l’activité d’une société. En effet, l’exploitation engendre couramment des décalages de trésorerie entre les entrées et les sorties. La plupart des entreprises présentent un Besoin en Fonds de Roulement positif : c’est le cas lorsqu’elles doivent par exemple payer leurs fournisseurs sous 30 jours alors que leurs clients les paient sous 60 jours. Les entreprises qui encaissent avant de décaisser ont, pour leur part, un Besoin en Fonds de Roulement négatif.
4. Les programmes d’investissement, à suivre, gérer et surveiller, surtout en temps de crise
Un programme d’investissement est constitué de plusieurs types d’investissements, s’articulant et se coordonnant en fonction d’un objectif principal que se fixe l’entreprise : accroître ses parts de marché pour améliorer la rentabilité et élargir ses débouchés. Il est primordial, surtout en temps de crise, de suivre, gérer et surveiller cinq critères (au minimum) :
• l’objectif de l’investissement ;
• la nature de l’investissement ;
• la nature des prestations des investissements ;
• l’ampleur des prestations des investissements ;
• la nature des relations entre les investissements.
Si les moyens ne sont pas suffisants, il faudra donc revoir à la baisse ou prioriser certains investissements.
5. Les ressources humaines, pour optimiser le travail
La gestion de la masse salariale est l’une des problématiques primordiales des sociétés, en raison du coût significatif qu’elle représente (jusqu’à 70 % des coûts totaux). Il faut donc à la fois pouvoir la mesurer et suivre des indicateurs comme le taux d’absentéisme, le turnover ou encore le manque de productivité afin d’optimiser au mieux le travail et l’impact de son coût sur la viabilité de l’entreprise.
6. Le capital, toujours plus rare, toujours plus cher
La rentabilité mesure la capacité d´un capital investi dans différents actifs à procurer des revenus. Elle peut donc être analysée dans une logique financière par rapport à un produit financier ou par rapport à un investissement dans un projet d’entreprise. Dans le cadre des résultats d’une entreprise, la rentabilité s’appréciera notamment à partir du ratio résultat net sur capitaux propres. Qu’ils soient techniques ou humains, l’ensemble des capitaux doivent donc être rentabilisés.
7. Les indicateurs métier et commerciaux
Propres aux opérationnels, les indicateurs métier doivent être alignés avec la stratégie de l’entreprise : ils leur permettent de suivre l’activité de l’entreprise ainsi que l’ensemble des plans d’action déployés. Un programme pour booster les ventes a été mis en place ? Des indicateurs pertinents de suivi des ventes seront donc nécessaires.
Chiffres d’affaires, suivi de carnets de commandes, nombre de contacts, encours clients ou encore difficultés de paiement etc. Pour suivre le développement de votre activité, il est important de mettre en place des indicateurs commerciaux, c’est à dire des outils de mesure et d’observation permettant d’identifier les actions qui influencent le plus votre développement.
8. Les indicateurs de gestion et de suivi des risques
Métier, juridique, environnement etc. Le suivi des risques s’applique à de nombreux niveaux. Dans ce contexte, la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) des entreprises est incontournable : au vu de son importance grandissante, les indicateurs se sont multipliés autour d’elle. Il est indispensable de savoir en expliquer les tenants et les aboutissants, d’en suivre les indicateurs et d’agir en adéquation avec les obligations qu’elle implique.
9. Les indicateurs de qualité
En interne (entre les DSI et les utilisateurs, par exemple), comme en externe (en termes de satisfaction client), les indicateurs relatifs à la qualité doivent être intégrés dans le management et dans les activités de chacun dans l’entreprise. Le chiffre d’affaires doit tenir compte de la satisfaction des salariés comme des clients.
10. Les indicateurs de gestion fiscale
Les chamboulements fiscaux sont actuellement légion : des indicateurs adaptés permettront d’appréhender les conséquences en termes de résultats. Il est nécessaire de trouver un compromis entre la recherche de performance durable sur la base d’impôts directs et indirects de plus en plus nombreux et difficiles à suivre.
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