« J’aime les échanges humains, les partages d’expériences. J’aime trouver de nouveaux exercices, tenter de nouvelles manières de faire passer les messages. Il n’y a pas deux formations identiques donc pas deux programmes identiques. Il faut chercher à chaque fois le bon chemin, le bon timing (un peu plus de ceci, un peu moins de cela), comprendre des fonctionnements peut être éloignés des nôtres. Et quand ça fonctionne, que les stagiaires sont contents voire heureux, qu’ils ont dépassé ce qu’ils croyaient être leurs limites et qu’ils vous remercient, c’est très agréable. »
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je suis formateur depuis 11 ans (formation de formateurs, communications écrite et orale, développement personnel, activités cognitives). Je suis également coach certifié.
J’ai été journaliste professionnel pendant 25 ans après avoir fait des études de médecine.
J’ai quatre enfants, j’habite le bassin d’Arcachon. En dehors de la formation, je fais beaucoup de sport (tennis, padel, tennis de table et course à pied), un peu de musique (piano, basse, guitare) et du bricolage.
Qu’aimez-vous dans la formation / le conseil ?
Tout (sauf l’administratif). J’aime découvrir un groupe et chercher la façon de faire qui permettra à tous les stagiaires de profiter au maximum de leur formation. Je suis passionnée par les échanges humains et les partages d’expériences. J’ai l’habitude de trouver de nouveaux exercices, tenter de nouvelles manières de faire passer les messages. Il n’y a pas deux formations identiques donc pas deux programmes identiques. Il faut chercher à chaque fois le bon chemin, le bon timing (un peu plus de ceci, un peu moins de cela), comprendre des fonctionnements peut être éloignés des nôtres. Et quand ça fonctionne, que les stagiaires sont contents voire heureux, qu’ils ont dépassé ce qu’ils croyaient être leurs limites et qu’ils vous remercient, c’est très agréable.
Quelle est votre pédagogie préférée ?
1. Faire faire. Pour moi, moins le formateur intervient, mieux c’est. Car cela implique que les stagiaires deviennent acteurs de leur formation. Or, devenir acteur, c’est se mettre dans les meilleures conditions pour apprendre et surtout intégrer les notions vues lors de la formation. Il me semble que c’est une condition indispensable pour une véritable montée en compétences, ce qui devrait être notre but.
2. Considérer une formation comme du coaching collectif. Nous gérons un groupe mais devons individualiser notre discours, échanger différemment avec chaque stagiaire.
Pouvez-vous nous faire part d’une anecdote qui a marqué votre dernière année d’animation ?
Ce sont des larmes. Deux stagiaires se sont mis à pleurer. Lors d’une formation en distanciel…
Au tout début, je me méfiais du distanciel : on perd des informations sur les stagiaires (notamment dans le non-verbal), on est dépendant de la technique… Mais, pas le choix. Et, petit à petit, j’ai découvert tout l’intérêt du distanciel : on peut aller plus en profondeur. Quand on est chez soi et à distance des autres, on se sent en totale sécurité. Dès lors, on peut aller plus loin, se confier plus. De son côté, le formateur peut observer les stagiaires de très près, à quarante centimètres. Il y a là beaucoup d’informations qui, en présentiel, resteraient cachées. Tout ceci aide à des prises de conscience, des révélations. C’est ce qui s’est passé lors de cette formation.
Une stagiaire a compris ce qui se jouait en elle, elle en était bouleversée. D’où ses pleurs. Un autre stagiaire a senti cela et cela a fait écho chez lui, et il a pleuré. Ce n’était pas des larmes de tristesse mais des larmes de compréhension, des larmes de passage, des larmes de découverte… de belles larmes.
Aujourd’hui, je suis un fan du distanciel.
Quelle philosophie de vie vous guidant au quotidien souhaitez-vous partager avec notre communauté ?
L’amour. Ah, l’amour. Toujours l’amour. Aimer l’autre dans toutes ses différences. Bon, en théorie, c’est bien, en pratique, c’est plus compliqué. Mais ça vaut le coup d’essayer : cela rend heureux. Pour cela, il faudrait chercher ce qui est positif chez l’autre. C’est valable dans la vie privée. Comme en formation où l’amour se déclinerait peut-être en estime et respect. C’est ce que m’a apporté la formation : devoir accueillir l’autre (le stagiaire) quel qu’il soit, devoir être inconditionnel dans l’accueil.
J’ajouterai le triptyque “souplesse-adaptation-oubli de soi”. Souplesse pour accepter de modifier le programme qu’on a eu tant de mal à mettre en place. Adaptation pour se mettre au service des stagiaires en tenant compte de leurs besoins. Oubli de soi pour se centrer sur les personnes les plus importantes de nos formations : les stagiaires.
Expertise en communication écrite et orale : pour allez plus loin sur le sujet…
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