Description du style 9/1
Pour notre expert en formation management d’équipe, il existe un certain nombre de croyances qui animent un comportement 9/1 :
• Instinctivement, les hommes répugnent au travail, il faut donc bien les y forcer.
• Ils ne mettent pas leur intelligence à contribution dans le cadre de leur travail, le chef organise donc tout, pense et décide pour eux.
• Ils n’aiment pas prendre de responsabilités, on doit, en conséquence, les prendre à leur place.
• Ils ne cherchent que la sécurité, il faut bien prendre les risques pour eux.
Quelles sont les caractéristiques du manager 9/1 ?
Pour notre expert en formation management d’équipe, il a une incapacité à motiver chaque membre de l’équipe. Il est habité par une préoccupation personnelle fondamentale : s’affirmer par les résultats conquis par sa seule initiative. Il domine. Sa décision est personnelle et il l’impose, il veut soumettre les hommes et les situations aux buts qu’il s’est fixés.
Le manager 9/1 peut présenter les ressorts suivants :
• Un besoin permanent de s’affirmer vis-à-vis des autres et de lui-même.
• La peur de ne plus être indispensable, de se trouver dépassé par les autres.
• La peur de l’échec.
• La peur de ne pas atteindre les résultats qui, pour lui, sont au centre de sa vie professionnelle.
Toutes ces peurs, voire ces angoisses, s’illustrent par un comportement tyrannique. Il fait tout pour être sûr que tout soit bien fait, comme il le veut.
Ainsi les conséquences du style 9/1 sont les suivantes :
Les collaborateurs se sentent frustrés, apathiques, indifférents, ils subissent. Le manager 9/1 crée lui-même la soumission et le désintérêt de l’équipe. Il sous-emploie les capacités de chacun, c’est une perte pour les individus, mais plus encore pour l’entreprise, tant au niveau du résultat que du dynamisme.
Illustrations du style 9/1
En matière d’organisation
Je planifie, je répartis les tâches, je définis les méthodes, je critique, je contrôle, je veux une uniformité, celle que j’ai choisie, dans l’action de tous.
En ce qui concerne l’équipe
Mes collaborateurs n’ont pas à penser, mais à exécuter. Ils sont des outils de la production. J’ai toute autorité sur mon équipe, je ne supporte pas les plaintes. Pas question de déléguer, sinon des tâches très définies. C’est à moi de conserver le pouvoir et de décider pour atteindre les objectifs fixés.
En matière de conflits
Ils sont réprimés par la force, toute tentative de contestation est étouffée dans l’œuf. Accepter le conflit serait accepter l’insubordination ; je suis le chef, donc j’ai raison. D’ailleurs, toute réconciliation entre les intérêts de l’entreprise et les intérêts de l’équipe est radicalement impossible, il n’y a dès lors pas d’autre solution que d’imposer.
En matière d’information et de communication
Les communications sont formelles, du haut vers le bas, et minimales. Je transmets mes directives et mes décisions. Mes subordonnés me font un rapport succinct de leur activité, je les juge et je réagis. Il est très dangereux d’avoir des subordonnés qui s’entendent trop bien entre eux, ils pourraient faire des clans et semer la pagaille. Dans leur travail, il faut tout leur expliquer.
En matière d’objectifs
Ils sont décidés par la hiérarchie et imposés par le chef aux collaborateurs. Selon notre expert en formation management d’équipe, aucune participation ni discussion ne sont possibles, ce sont les objectifs, un point c’est tout.
En ce qui concerne les suggestions des collaborateurs
Elles ne sont pas encouragées, tolérées à l’occasion, si elles arrangent la production. Il y a une boîte à idées à côté de la pointeuse.
Ce style de management ne permet donc pas l’épanouissement professionnel de chaque collaborateur. Il peut même dans certains cas nuire au bon déroulement d’un projet ainsi qu’à l’atteinte des objectifs fixés. Notre expert en formation management d’équipe vous propose de voir en détail dans un prochain article un style de management différent : le style 1/9.