Formateur

Histoire de la formation et du formateur : Quelques repères

La définition communément acceptée de la formation est qu’il s’agit d’un processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir le savoir et le savoir-faire (habiletés et compétences) nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle. Ainsi, le métier de formateur d’adulte est un métier relativement nouveau. En France, la loi de 1971 sur la formation professionnelle en a favorisé l’émergence.

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La pédagogie scolaire : Apparition de la formation

Jusqu’au milieu du XIXème siècle : l’éducation est essentiellement abstraite et livresque, elle s’adresse avant tout à une élite.

•   Au Moyen âge : la forme prime sur le fond, la logique l’emporte sur les faits, l’éducation dispensée par des clercs pour des clercs. Le formateur est un religieux.
•   De la Renaissance au XVIIIème : la formation de l’ « honnête homme » se développe.  La connaissance devient une valeur en soi. Marquée par l’influence des Jésuites, l’éducation devient enseignement. La posture du formateur s’ébauche.
•   Au XIXème siècle : la pédagogie se développe notamment grâce à des médecins éducateurs tels que Montessori. Ils considèrent que la réalité palpable est une source d’enrichissement et de formation. Le formateur part de situations concrètes pour fonder son enseignement.

Formation professionnelle et métier de formateur

L’apprentissage a d’abord été une « formation sur le tas » transmise par des gens du métier. L’on peut citer comme exemple, celui  du compagnonnage qui est une organisation rigoureuse du transfert de compétences et dans lequel se trouve les principales règles applicables au stage d’aujourd’hui.

•   Révolution industrielle: Emergence de la nécessité d’un enseignement professionnel supérieur. Une éducation permanente voit déjà le jour avec la création des écoles des Arts et Métiers et Polytechnique.
•   Fin des années 50 : le formateur n’existe pas encore même si la nécessité d’adapter la main d’œuvre aux exigences de la production est une réalité.
•   Fin des années 60 : la formation s’affirme et s’organise. Le métier de formateur se professionnalise.
•   Années 70 : Loi de 1971 sur la formation continue (nouveaux dispositifs et nouveaux textes législatifs). Elle pose les fondements du droit à la formation et au congé formation dans le cadre du contrat de travail.
•   Années 80 : Les textes législatifs renforcent le droit à la formation en direction des publics jeunes et transfèrent aux régions les compétences et la professionnalisation du formateur.
•   Années 90 : La législation prévoit la rationalisation du dispositif de formation. Le contexte économique nécessite un accès à la formation élargi et accessible au plus grand nombre.
•   De nos jours : Les textes orientent la formation vers une personnalisation des parcours : Le DIF fait son apparition en 2004. Les nouvelles technologies modifient en profondeur les outils pédagogiques et le quotidien du formateur.