Assistante

La transmission d’expérience

Après des années d’expérience, certaines assistant(e)s se demandent comment encore progresser davantage dans leur métier et leurs compétences. La transmission des connaissances et des savoirs et savoir-faire est une des options envisageables : elle permet de valoriser l’expérience individuelle acquise mais aussi, et surtout, leur métier. En fonction des structures, cette démarche peut entrer dans le cadre des accords et plans d’action Senior des entreprises ou rester à leur initiative personnelle. La transmission des savoirs et des savoir-faire peut se traduire par différents types de pratiques que va nous présenter notre experte en formation assistante.

Découvrir aussi :

Formateur

Les grandes méthodes pédagogiques

Santé au travail

Comment repérer les risques dans votre Entreprise ?

RH

L’entretien professionnel

Le parrainage

Il peut concerner tout métier au sein de l’entreprise. Le parrain est dédié à une personne. Ni manager, ni référent RH, c’est plutôt un moniteur, un référent pour une période donnée. Il fait bénéficier de ses connaissances, de son réseau à un nouvel arrivant ou une  personne en mobilité. Véritable guide dans la culture d’entreprise, selon notre experte en formation assistante, il est également un soutien dans la prise en main du poste d’un point de vue logistique (intégration des outils, logiciels…).

Les communautés d’assistant(e)s

Pour notre experte en formation assistante, elles sont un véritable lieu d’échange et de partage car elles  sont dédiées au métier.

En interne lorsqu’elle existe, l’assistant(e) peut participer et ainsi contribuer à son existence. Il s’agit le plus souvent d’un collectif à l’initiative de quelques-unes qui se concrétise par des réunions régulières et la capitalisation sur un site intranet (mise en commun de process internes, de fiches pratiques, d’outils…). Outre le partage, la communauté permet aux assistantes de sortir de leur isolement. Si elle n’existe pas,  pourquoi ne pas la créer et l’animer ? Cette expérience favorise la montée en compétences : animation d’équipe, prise de parole, gestion de projet.

En dehors de l’entreprise, dans toute la France, des réseaux associatifs d’assistantes se sont constitués. Ils peuvent contribuer à promouvoir les métiers du secrétariat et de l’assistanat, à enrichir son réseau de contacts. La référence dans ce domaine est la Fédération Française des Métiers de l’Assistanat et du Secrétariat (www.ffmas.com). Parmi ses objectifs :

• Etre l’organe officiel représentant les professionnels de la fonction « secrétariat–assistanat »
• Etre l’interlocuteur privilégié des instances professionnelles et gouvernementales et de tout organisme officiel et acteur économique agissant sur les composantes de la profession
• Fédérer la Profession,  la doter d’un  réseau officiel
• Promouvoir et Valoriser la Profession
• Accompagner les trajectoires professionnelles  en France et à l’international

Le tutorat

Le maître d’apprentissage  a pour mission de contribuer à l’acquisition par l’apprenti dans l’entreprise, des compétences correspondant à la qualification recherchée et au titre ou diplôme préparé.  Pour notre experte en formation assistante, il apporte la cohérence à la formation de l’alternant entre les enseignements théoriques et la pratique en entreprise. Il assure également la liaison avec l’établissement de formation.

Le Tuteur accompagnant, comme son nom l’indique, accompagne la montée en compétence d’un autre salarié dans son domaine d’activité.

La formation

La montée en compétences de l’assistant(e) peut l’amener à se professionnaliser vers un autre métier et devenir formateur interne. Après un cycle de formation de formateur, les domaines de formation sont en lien avec ses pratiques antérieures : organisation, gestion du temps, efficacité personnelle, ou spécialisation (formation produits,  bureautique…).

En conclusion, les assistant(e)s sont au cœur de l’activité de l’entreprise. Leur rôle d’interface, leur connaissance de l’organisation, des personnes, des process en font déjà des vecteurs majeurs de la  transmission d’information et de connaissances.  Elles expriment souvent un manque de reconnaissance de leur métier. Celle-ci se gagnera par la visibilité qu’elles donneront à leurs pratiques au travers d’une mission clairement identifiée.