Quelles réalités pour l’interculturalité dans le management de projet ?
A l’heure des projets internationaux, c’est une réalité de plus en plus fréquente.
Elle est de plus en plus fréquente soit par des projets qui sont à résonance internationale, soit par des projets qui font appel a l’offshore.
Le plus fréquent concerne des projets en liaison avec l’Inde, l’Amérique du sud, l’Afrique du nord ou certains pays de l’Est.
L’interculturalité se manifeste en premier par le langage. Qui dit langage dit compréhension et emploi de mots sensiblement différents d’un pays à l’autre quelque soit la langue commune utilisée.
Vocabulaire limité, nuances qui ne se font pas ; cela engendre des incompréhensions, des quiproquos, des mésententes. En effet, bien souvent la langue utilisée pour dialoguer, souvent l’anglais, n’est pas celle du pays de l’une des deux parties voire souvent des deux.
Comment se traduisent ces différences culturelles ?
Le comportement
Ces différences se traduisent essentiellement par le non-verbal, le comportemental.
Suivant les cultures, tel comportement peut être interprété ou pas de manière positive ou négative, ou parfois n’a pas de sens. Ceci engendre souvent des réactions ou des non-réactions de la part de nos interlocuteurs étrangers, et vice versa. Bien souvent l’autre n’est pas conscient de ces réactions ou de ces ressentis.
Le rapport au temps et au déroulement du temps
Dans tous les pays le rapport au temps qui passe et qui s’écoule n’est pas perçu de la même manière. Ce qui, sur la gestion d’un projet avec planning, jalons à date fixe, pose quelque fois des soucis.
C’est le donc le management du projet qui doit s’adapter à l’interculturalité et à chaque personne. Tout en ayant les mêmes objectifs pour le projet.
Cela nécessite une plus grande ouverture d’esprit et de valider ou vérifier nos impressions ou nos compréhensions.
Toutes ces différences peuvent engendrer des incompréhensions qui peuvent bloquer la motivation des gens et leur implication dans le projet.
Ce n’est pas au projet de s’adapter, c’est au management de projet de s’adapter à chaque type de collaboration qu’il doit mettre en place en fonction de la culture des gens.
Est-ce que les nouvelles technologies de communication peuvent permettre de résoudre ce problème ?
L’interculturalité est encore compliquée par le coté virtuel des équipes qui sont à distances, ce qui ne facilite pas la communication.
Pour faciliter la communication interculturelle, il faut simplifier au maximum en évitant toute possibilité d’interprétation sa propre communication.
La traçabilité écrite, déjà indispensable dans le management de projet, devient complètement incontournable dans le cas de projet interculturels. L’écrit ne prête pas à mauvaise incompréhension du à un langage parlé approximatif, parfois abimé par une prononciation particulière et une compréhension du récepteur tout aussi approximative parfois.