Qu’est-ce qu’un objet connecté ?
Un objet connecté a une fonctionnalité initiale distincte de celle de communiquer et est devenu connecté par la suite (ex.: une balance), contrairement aux objets créés pour être connectés (ex. un téléphone portable).
Afin d’être considéré comme connecté, l’objet doit remplir les cinq critères suivants :
• posséder une adresse IP unique, propre à chaque connexion
• être sensible à son environnement : au bruit, à la température, à l’humidité, etc.
• être interactif, c’est-à-dire capable de communiquer avec des objets faits pour communiquer
• être capable de représenter les résultats visuellement : graphique, itinéraire, etc.
• être autonome : posséder sa propre batterie.
On observe trois secteurs prioritaires concernant les objets connectés : les “wearables” (objets portables), la domotique (habitations intelligentes) et enfin les objets connectés permettant un suivi santé (bracelets spécifiques par exemple).
Notons qu’aucun activité économique n’est épargné : le béton et les animaux sont tracés, les lampadaires s’adaptent à la circulation, les jeans empêchent les piratages de téléphone portable… Même notre suivi de consommation énergétique sera très bientôt suivi à distance : en effet, EDF lance Linky, un compteur nouvelle génération qui permet un transfert d’informations et offre la possibilité d’intervenir à distance, sans contraintes de rendez-vous.
Enjeux et évolution de l’internet des objets
Fascinants pour les uns, effrayants pour les autres, une chose est sûre : les objets connectés vont continuellement évoluer et représentent ainsi des enjeux importants économiquement.
Grâce aux objets connectés, les entreprises auront la possibilité de récolter une quantité colossale de données sur les prospects et clients (Big Data), permettant de retracer aisément leurs modes de vie, leurs habitudes de consommation, etc. Aussi, cela soulève des questionnements par rapport aux points sensibles de l’internet des objets : la sécurité et la confidentialité des données transmises. De manière plus générale, la gestion de ces objets connectés de plus en plus nombreux pourra poser problème à long terme.
D’un point de vue technique, l’internet des objets nécessite encore des améliorations : comme le signale Benjamin Faraggi, sans normes, les objets de fabricants différents ne peuvent pas communiquer entre eux. Une fois une normalité des flux d’échanges établie, le marché sera mûr.
Quant à la place de ces objets dans la vie quotidienne, on constate qu’une relation forte peut se créer entre l’objet et son propriétaire, pouvant aller jusqu’à l’addiction. La fidélisation face à ce type de produits est par conséquent maximale.
Qui doit s’y intéresser et pourquoi ?
Comme toute innovation, elle mérite d’être suivie de près par tous les acteurs économiques. Benjamin Faraggi nous le rappelle : l’innovation et la transformation sont des moteurs de développement, et il ne suffit pas d’être une valeur sûre pour perdurer (ex.: Blackberry, Kodak). Il faut savoir que l’internet des objets représente un potentiel de développement énorme : selon une étude de Goldman Sachs, on comptera 5 à 6 objets connectés par personne d’ici quelques années.
Même si l’internet des objets est une innovation technique, ce sont ceux qui travaillent pour la relation client qui devraient particulièrement s’y intéresser. A travers les multiples données récoltées, les responsables marketing et les commerciaux en sauront de plus en plus sur leur cœur de cible, leurs prospects et leurs clients. Si une entreprise n’adopte pas ces nouvelles technologies, son concurrent le fera !
La concurrence est désormais mondiale et les acteurs économiques doivent adapter leurs outils s’ils ne veulent pas disparaître du paysage numérique.
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