Informatique

Pourquoi passer à la virtualisation ?

Pourquoi adopter la virtualisation ? Louis Lépine, gérant de la société 1fogénie, formateur certifié Microsoft et VMware, Consultant Formateur Demos, nous rappelle le principe et nous explique ce qui rend, de nos jours, la virtualisation inévitable.​​​​​​

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La virtualisation : Rappel

La virtualisation consiste, aujourd’hui, à faire fonctionner plusieurs systèmes d’exploitation sur un seul ordinateur physique, via un logiciel de virtualisation. Ainsi selon vos besoins vous pouvez installer plusieurs machines virtuelles sur un seul matériel physique, selon un certain ratio de virtualisation. Certaines grandes entreprises ont des ratios de plus de 200 machines virtuelles (VM) par serveur. De façon générale les TPE/PME françaises disposent de ratios oscillant entre 4 et 15 VM.

Les avantages de la virtualisation sont de plusieurs ordres :

D’ordre financier, le fait de posséder moins de serveurs diminue les coûts d’acquisition. Ainsi que les coûts de maintenance matérielle et les coûts électriques trop souvent négligés à tort.

D’ordre Administratif, la virtualisation permet de transformer vos serveurs en de banals fichiers extrêmement faciles à déplacer d’un serveur physique à un autre. Et ce même en temps réel ou à chaud, lorsque la machine virtuelle est donc en cours d’exécution.

Se trouve donc facilité la mise en place de mécanismes de tolérance de panne et de reprise sur incident d’une efficacité rare.

 

Bref historique et perspectives

 

La virtualisation existe sur les gros systèmes mainframes depuis les années 60, et elle n’a fait son apparition que dans la fin des années 90 dans le monde de la micro-informatique.

Cantonnée à l’origine, aux environnements de tests et de pré production, elle a su progressivement démontrer sa fiabilité, tout en rassurant ses nombreux détracteurs.

Autrefois le débat portait sur l’inventaire de ce qui était « virtualisable » ou pas dans votre entreprise.

Désormais la question est de savoir, quand allez-vous finir de tout virtualiser? Le nombre d’applications non virtualisables diminue chaque jour, à mesure que les éditeurs finissent d’intégrer la virtualisation, dans leurs développements. Les applications sont progressivement livrées toutes préinstallées dans des machines virtuelles, appelées virtual appliance.

La virtualisation s’impose aujourd’hui comme un standard incontournable dans la continuité de service (PCA, PRA)​.

Qui peut en bénéficier?

Tous types d’entreprise (TPE, PME, GE), les coûts de la virtualisation ont drastiquement baissés à tel point que même le leader du marché VMware​ propose son offre à partir de 600€ pour les petites entreprises.

Ces coûts attractifs, permettent l’accès aux fonctionnalités de base de la virtualisation. Mais cet attrait ne doit en aucun cas occulter le coût d’intégration qui peut s’avérer non négligeable. En effet, même s’il est prouvé, aujourd’hui, que l’utilisation et la maintenance d’une infrastructure virtuelle est plus aisée qu’une infrastructure physique, son dimensionnement et sa mise en œuvre sont des tâches à confier obligatoirement à des experts. Par analogie, nos voitures modernes sont de plus en plus faciles à conduire mais de plus en plus complexes à construire et à maintenir.

Prochain défi de la virtualisation : former suffisamment d’experts pour favoriser son expansion.

La menace est bien réelle, la supériorité des infrastructures virtuelles sur les infrastructures physiques est reconnue. Encore faut-il que celles-ci fassent l’objet d’une conception sans faille. Une erreur de dimensionnement ou de configuration peut avoir des conséquences spectaculaires et fatales sur le SI.

Deux solutions se présentent à nos entreprises pour relever le défi de la virtualisation :

• Investir massivement dans la formation de leurs équipes internes
• Faire appel à des prestataires de services justifiant d’un niveau de certification suffisant…

Ne ratez pas le petit déjeuner :

Réussir sa migration Serveur en 4 étapes animé également par Louis Lépine, consultant formateur Demos et directeur associé 1fogénie vendredi 30 janvier 2015 de 9h à 11h.

Et n’oubliez pas de suivre également Philippe de Demos, notre expert en formation informatique sur les réseaux sociaux.​​​