Tutorat, DIF, entretien professionnel… L’accord sur la formation tout au long de la vie met en place de nouveaux outils dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle. Autant de concepts souvent très abstraits pour bon nombre de spécialistes des RH et de Responsable Formation qui cherchent à les adapter concrètement aux problématiques de leur entreprise.
Un challenge qui s’avère plus délicat et stratégique encore sur un marché de l’emploi tendu : Adeline Juppin, Chef de projet formation chez Vallourec explique « Aujourd’hui il y a une pénurie de main d’œuvre sur nos métiers, particulièrement sur la sécurité et la maintenance. D’autant qu’il n’y a pas référentiels très aboutis qui correspondent à nos savoir-faire. Nous sommes obligés de prendre le relais en termes de formation initiale comme en termes de formation professionnelle. Et les enjeux sont colossaux, compte tenu de notre pyramide des âges et des recrutements que nous allons devoir organiser dans les cinq six ans avenir… C’est d’ailleurs pour cette raison que la formation est une pierre angulaire. »
Professionnaliser la fonction RH
Mais entre le contenu d’un texte négocié entre la Direction générale et les partenaires sociaux et sa traduction concrète auprès des RH et des responsable formation, un effort de communication sur le fond et la forme est souvent nécessaire. Un travail de professionnalisation de la fonction RH qui peut être optimisé en partenariat avec un prestataire.
« Pour communiquer sur cet accord, note Adeline Juppin, et passer un certain nombre de messages, nous avons réalisé un appel d’offre, et consulté quelques grands noms sur la place. Nous avons finalement choisi Demos pour son expérience et les éléments d’un benchmark sur le DIF qui nous ont été livrés clé en main. Surtout, le consultant dédié avait une connaissance très pointue de notre convention collective et de l’industrie. »
Traduire et adapter l’accord
Une démarche qui s’avère vite positive, en termes de temps gagné, et qui débouche sur la mise en place d’un premier module déployé sur les différents sites Vallourec en France.
« Nous avons réussi à créer un module sur mesure. C’était important pour nous, car nous devions harmoniser les choses auprès de la quinzaine d’établissements présents en France. Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique « groupe ». On continue d’utiliser ce module auprès des nouveaux entrants pour expliquer l’accord, car il permet d’être clair à la fois sur le fond mais aussi sur la façon de l’interpréter. »
Un véritable partenaire du Responsable Formation
Un accompagnement qui s’est aussi révélé positif sur la forme.
« Les consultants Demos se sont complètement appropriés notre accord et nos messages à un point que les intervenants, au bout de quelques cessions disaient « notre accord ». On a trouvé un véritable partenaire. Nous avons, dans cet esprit de confiance, décliné un deuxième module, sur le thème : « Comment adapter la gestion de la formation en mettant en place des plans pluri-annuels. »
Un accompagnement dans la réflexion et dans la réalisation
Là encore, Demos est intervenu en amont de la réflexion puis dans la mise en place d’un nouvel outil.
« L’idée était : Comment j’adapte ma manière de concevoir l’information ? Comment je passe d’un plan annuel à un plan pluri-annuel, comment je questionne la stratégie, le plan industriel et marketing, comment je peux analyser les comptes rendu d’entretien individuel… Dans une démarche plus stratégique et prospective. »
Harmoniser le processus de formation
Après avoir définit l’objectif, les processus de formation appliqués jusqu’alors dans l’entreprise ont été audités. Une troisième étape pour laquelle Vallourec a fait appel à Form’extern, une filiale de Demos.
« Form’extern est intervenue pour nous aider à affiner notre état des lieux. C’est à partir de leurs conclusions que l’on a recadré notre processus. Diagnostiquer ce qui va et ce qui ne va pas, et identifier les pistes de progression. Le but étant d’harmoniser les différentes séquences du processus de formation sur les appels d’offre ou, encore, les inscriptions… »
Le challenge qui consistait à adopter un outil commun de gestion de la formation est aujourd’hui bien lancé. Adeline Juppin estime que le calendrier est tenu : « Demos, c’est pour nous une force de frappe démultipliée qui nous a soutenu durant cette phase de démarrage où il faut aller très vite pour se caler sur les objectifs, la définition et le test des outils avant de se mettre en mode de production… » En dépit de certaine lourdeur inhérente à la loi elle-même, je pense que nous avons réussi à utiliser son potentiel pour mettre en place une nouvelle politique de formation…