Formateur

Qu’est-ce que la formation ?

Depuis la loi de 1971, que de chemin parcouru pour la formation. Au cœur du processus de formation, communication et évaluation sont étroitement liées, le formateur y est l’acteur principal.

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Qu’est-ce que la formation ?

La formation peut se définir d’une manière générale, comme : « l’action d’un formateur s’exerçant  sur une ou plusieurs personnes en vue de les adapter techniquement, physiquement et psychologiquement à leurs futures fonctions. » Il s’agit à la fois d’un apprentissage de connaissances et d’un apprentissage de méthodes de travail et de savoir-faire mais aussi d’une expérimentation de nouvelles attitudes et de nouveaux comportements. Elle permet l’adaptation à l’emploi, le développement du potentiel des individus, le développement intellectuel et rationnel, la croissance des capacités d’adaptation et de régulation de l’individu dans ses rapports avec son environnement professionnel, etc…

La communication entre le formateur et son groupe

Comment s’exerce l’action du formateur sur les formés ?

  • le formateur n’est pas celui qui sait tout : il ne détient pas toutes les connaissances et les techniques nécessaires aux apprenants.
  • le formateur est un animateur ; son état d’esprit et son attitude sont ceux qui favorisent la participation des élèves et leur apprentissage.

Le problème du formateur consiste donc à communiquer des connaissances, des techniques, des attitudes et à  favoriser une attitude active du groupe conduisant celui-ci à faire son apprentissage. Son action doit se traduire par une animation du groupe, mais il n’y aura réellement animation que dans la mesure où il y aura eu, au préalable, communication entre lui et son groupe.

L’évaluation des résultats par le formateur

Un exposé brillant, une démonstration habilement exécutée, prouvent la valeur pédagogique du formateur. Or si nous admettons qu’il n’y a formation que lorsqu’il y a eu communication, alors un formateur doit se montrer plus exigeant.
Il ne suffit pas qu’un exposé paraisse brillant à celui qui le prononce, voire à un observateur impartial, il faut encore qu’il soit bien compris par ceux à qui il est destiné, et qu’il serve d’invitation à l’auto-apprentissage et à la recherche active des formés. On ne demande pas à un formateur de réaliser des performances oratoires ou manuelles devant des formés. On lui demande, avant tout, de faire en sorte que les formés, à l’issue de la séance de formation, aient compris et assimilé ce qu’ils devaient apprendre. La valeur du formateur ne se mesure pas directement à ce qu’il dit ou fait, mais aux résultats obtenus par le groupe en formation. Un formateur « brillant » peut être, en fait, un mauvais formateur, car il a davantage le souci de « briller » que celui d’animer son groupe. L’enseignement traditionnel a centré sur la personne de l’instructeur l’intérêt d’une séance d’instruction, comme si la séance n’avait d’autre but que de mettre en valeur l’instructeur. Dans la formation bien comprise, le formateur n’est lui-même qu’un moyen. Le personnage principal, c’est le groupe de personnes en formation. La séance de formation n’a été organisée que pour lui. Il doit être le souci permanent de tous ceux qui organisent, préparent, conduisent la formation. Et à la fin de la séance un seul critère permet de juger le formateur : le groupe a compris ou n’a pas compris, il sait ou ne sait pas.