Qu’est-ce que le rapid learning ?
Le rapid learning permet de transformer des supports de formation sous un format Powerpoint en parcours de formation enrichi avec du son, de la vidéo, des liens internet ou encore des quizz. Des solutions logicielles comme iSpring, Captivate ou Storyline sont utilisées pour médiatiser le support d’origine.
Quelle est la différence avec l’e-learning ou le micro learning ?
Le rapid learning vise essentiellement la transmission et l’acquisition de savoirs. On parle de médiatisation et d’interaction de premier niveau. Les parcours d’e-learning ou encore les serious games vont plus loin. Ils permettent l’acquisition, au-delà des savoirs, de savoir-faire et de savoir-être. Pour ces derniers, la conception de scénarios complexes et d’interfaces graphiques élaborées, via des animations ou de la 3D, nécessitent des développements spécifiques plus coûteux. Le micro learning, pour sa part, est caractérisé par la durée des modules, qui sont très courts (de 1 à 10 mn) et non par le niveau de scénarisation. Son contenu est structuré en courtes unités de sens qui visent un ancrage mémoriel fort.
Pourquoi est-il intéressant d’utiliser le rapid learning ?
Un support de rapid learning se développe comme son nom l’indique… rapidement. Cela permet aux responsables formation d’être réactifs face aux demandes des opérationnels. Le fait de partir de la matière utilisée en formation présentielle ou en classe virtuelle est aussi un moyen d’acculturer les formateurs à la digitalisation de leurs contenus. Enfin, ce format est intéressant pour le déploiement de parcours de formation à l’international. La localisation en plusieurs langues est simplifiée du fait d’un nombre de médias (voix-off et vidéo) souvent moins important que pour un module e-learning ou un serious game.
Quel est le degré d’autonomie du service formation avec le rapid learning ?
Un intérêt majeur du rapid learning réside dans la simplicité des outils utilisés. Cela permet donc au responsable formation et ses équipes d’être autonomes pour adapter et mettre à jour les contenus ainsi digitalisés. Plusieurs configurations sont possibles. Le service formation peut utiliser en toute autonomie une des solutions logicielles dédiées déjà présentes dans l’entreprise. Il peut aussi intégrer une solution logicielle et former les équipes pédagogiques à son utilisation. La simplicité des outils ne veut pas dire que la démarche ne nécessite pas de disposer de ressources internes en conception et en graphisme. C’est pourquoi il est aussi possible de confier la création comme la mise à jour de ses supports à un prestataire.
Comment évolue le rapid learning à l’heure du mobile learning et du social learning ?
Les logiciels de rapid learning s’interfacent aujourd’hui non seulement avec les différentes plateformes pédagogiques/LMS mais aussi avec les différents terminaux (mobile, tablette…). Ces outils commencent en effet à se doter de la technologie responsive design qui permet de produire des contenus digitaux qui s’adaptent automatiquement à l’espace disponible sur chaque écran.
Et il n’y a pas loin à penser que les outils de rapid learning vont se mettre au service des apprenants actifs sur les réseaux sociaux, qu’ils soient d’entreprises ou ouverts à tous. Ces contributeurs désireux de partager leurs savoirs et d’interagir, auront accès à des outils de rapid learning encore plus simples à utiliser. Accessibles à des néophytes en pédagogie, ils permettront de créer, en toute autonomie, des petites séquences d’apprentissage faciles à diffuser sur les réseaux sociaux.
Pour en savoir plus :
– consultez l’article « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le mobile learning sans avoir jamais osé le demander »
– contactez l’équipe des solutions e-learning sur-mesure de Demos.