Comment un robot qui discute peut-il faciliter la vie des candidats et des recruteurs ?
Nous avons développé une technologie intégrée aux plateformes de messagerie telles que Facebook Messenger par exemple. Sur la thématique RH, le chatbot développé a pour objectif de proposer des offres d’emploi dans le domaine et la zone géographique souhaités par le candidat. Une fois que l’offre proposée matche avec le souhait du candidat, celui-ci peut directement postuler depuis Messenger et en savoir plus sur la nature de la mission. Nous offrons aux utilisateurs la possibilité de candidater depuis le site internet ou via le chatbot en déposant son CV en un clic.
Point fort de la solution, le chatbot grâce à sa brique conversationnelle est capable de travailler sur la pré-sélection de candidats mais également de répondre aux questions concernant l’entreprise.
Est-ce que l’on sait que l’on est en train de parler à un robot ?
Nous recommandons bien évidemment de jouer la transparence. Le robot se présente d’ailleurs à son interlocuteur dès le premier message. Cela renforce l’aspect ludique et décontracté de la conversation. Annoncer sa zone d’action, comme proposer des offres ou fournir des renseignements, permet d’éviter les malentendus.
Et l’humain dans tout ça ?
Le robot est utile pour un premier niveau d’interactions. Il doit aussi pouvoir identifier les questions auxquelles il n’a pas de réponse et enclencher une mise en relation directe avec un interlocuteur humain qui se concentrera uniquement sur les tâches à forte valeur ajoutée.
Comment le robot devient-il de plus en plus intelligent ?
C’est par la répétition à grande échelle de conversations qu’un robot peut comprendre un nombre toujours plus grand de questions et y apporter des réponses précises. Après chaque question à laquelle il n’a pas pu apporter de réponse, le robot est à nouveau paramétré pour gérer ces nouvelles situations.
En amont du lancement d’un chatbot, plusieurs dizaines d’utilisateurs participent aux tests préliminaires afin que celui-ci se nourrisse de premiers échanges. Ainsi, une fois les premières phases de compréhension validée, nos clients peuvent proposer des fonctionnalités supplémentaires (politique RSE, diversité, GPEC…). Ces tests permettent de mettre en évidence les fonctionnalités souhaitées par les utilisateurs qui seront intégrées aux futures mises à jour. L’objectif est de s’adapter à l’usage afin d’optimiser l’expérience « candidat ».
Un chatbot a-t-il une personnalité ?
Oui, si on lui en donne une. Il est intéressant de le paramétrer en choisissant sciemment l’usage du « tu » ou du « vous », ou encore en adoptant un registre de langue et un niveau de convivialité qui correspondent à l’image l’entreprise qui l’utilise. L’enjeu est de transférer le chatbot en brandbot capable de faire d’incarner les valeurs et l’ADN de l’entreprise.
Et pour la vie interne de l’entreprise, à quoi un robot peut-il servir ?
C’est un outil qui peut faciliter l’expérience « salarié » en offrant de retrouver ses derniers bulletins de paie ou encore le compte-rendu de son dernier entretien professionnel. Autant de services simples qui facilitent la vie des collaborateurs, mais aussi des professionnels des ressources humaines.
Jusqu’où le robot peut-il accompagner candidats et recruteurs dans le processus de recrutement ?
Le chatbot devient un véritable assistant personnel pour le candidat en lui donnant des nouvelles en temps réel sur les étapes de son process de recrutement. Par ailleurs, il est également en mesure de répondre aux questions sur l’entreprise ou de donner des conseils aux candidats.
C’est une solution pour garder un niveau de contact étroit avec le candidat en mobilisant l’énergie des équipes RH sur les missions à forte valeur ajoutée.