Une formation assistante pour relever le défi du tutorat
Françoise insiste sur la nécessité en tant que tuteur de se faire reconnaître par l’équipe et par son apprenti(e). Pour elle, le défi majeur est de réussir à articuler son rôle de tuteur et sa fonction principale de responsable d’une équipe d’assistantes. Responsabiliser l’apprenti(e), formuler des objectifs précis à atteindre, lui faire appliquer les règles et les procédures en vigueur, recadrer son travail avec doigté : tels sont les défis quotidiens du tuteur en entreprise.
« Cela exige une très bonne gestion des priorités. On se sent parfois seule mais cela oblige à prendre des décisions, à être réactive et à aller de l’avant. »
Un accompagnement est cependant utile pour se donner les moyens de réussir. La formation assistante dédiée au tuteur permet d’intégrer les outils pour s’organiser et vivre cette aventure de manière plus sereine. Une formation assistante adaptée peut aider à concilier ces deux missions.
Elle regrette qu’en interne, cette mission soit peu valorisée en comparaison avec le travail et l’investissement que cela nécessite mais l’enrichissement humain récompense largement le temps et l’énergie investis.
Une démarche positive pour l’assistante-tutrice
Les connaissances acquises tant pédagogiques que relationnelles ou managériales ont été très riches d’enseignements et permettent une réelle montée en compétence de la tutrice. L’accompagnement d’un(e) apprenti(e) en formation assistante est, selon Françoise, une manière de rester en contact avec le monde de l’enseignement et de suivre les évolutions du métier d’assistante.
Pour le tuteur, c’est une réelle satisfaction quand son apprenti(e) en formation assistante réussit son examen et obtient son premier emploi. N’est-ce pas là l’aboutissement positif d’un accompagnement où le tandem tuteur/apprenti(e) prend tout son sens ? A partir de la deuxième année, il peut également prendre sa place dans l’équipe voire remplacer les absents. Ils (Elles) sont alors un véritable appui pour un service.
Le tutorat demande un réel investissement personnel de la part du tuteur mais n’est-il pas largement récompensé quand son apprenti(e) peut – grâce à lui – démarrer sa vie professionnelle dans les meilleures conditions ?