Les questions que l’on pose directement
Question nominative
Le formateur désigne un participant en le nommant, puis en lui posant une question.
Exemple : « Clémentine, saurais-tu nous dire comment sont positionnés nos concurrents sur ce projet ? »
Conséquences sur le travail intellectuel | Conséquences sur le climat de travail |
Cela ne provoque pas la réflexion des autres, mais convient pour :
• faire appel aux connaissances d’un expert dans le groupe ; |
Cela permet de solliciter une personne réservée, d’encourager un timide, de réintégrer un distrait ou de résorber des apartés. Cela permet aussi d’apaiser, de recentrer une discussion très animée. NB : lorsqu’on utilise ce type de question, il faut faire attention à ne pas mettre en difficulté une personne ayant peu confiance en soi. |
Question à la cantonade
Le formateur pose la question à l’auditoire et non à une personne en particulier.
Exemple : « Sauriez-vous me dire comment sont positionnés nos concurrents sur ce projet ? »
Conséquences sur le travail intellectuel | Conséquences sur le climat de travail |
Tous réfléchissent en silence. Puis chacun peut répondre à son gré. Les apports peuvent être nombreux, diversifiés, voire même opposés. Cela permet de généraliser une discussion. |
Ce type de question permet de mobiliser tout le monde. Cela crée une atmosphère de liberté. NB : Il faut savoir maîtriser son auditoire en cas de réponses nombreuses et contradictoires ou si le sujet est délicat ou polémique. |
Les questions pour rebondir sur les questions des autres
Question en retour
Le formateur renvoie la question à la personne qui l’a posée.
Exemple : « Et vous, qu’en pensez-vous ? »
Conséquences sur le travail intellectuel | Conséquences sur le climat de travail |
On peut retourner la question au demandeur pour lui faire expliciter sa pensée, l’inciter à dire lui-même ce qu’il voudrait nous faire dire. Cela permet de se donner un temps de réflexion si la question nous surprend et, le cas échéant, d’éviter un piège tendu dans la question. |
Ce retour permet de sortir d’une situation embarrassante lorsqu’un participant cherche à nous piéger.
Attention : cela peut parfois surprendre, désarmer l’interlocuteur. |
Question en relais
Le formateur relance la discussion en demandant à un participant (ou au groupe, à la cantonade) son avis sur les idées émises par un/les autre(s).
Exemple : « Paul demande comment organiser la réunion du 3 mai, qu’en pensez-vous ? »
Conséquences sur le travail intellectuel | Conséquences sur le climat de travail |
Retourner la question à un participant nommément désigné ou au groupe est utile pour généraliser, stimuler la discussion, découvrir des sources d’information. Cela permet aussi de se donner un temps de réflexion si la question nous surprend. |
Cela permet de pondérer des points de vue, de neutraliser un dominateur, de s’assurer de la compréhension de tous. Ce type de question encourage la coopération. |
NB : une autre façon de réagir face à une question d’un participant est de reporter la réponse à un moment ultérieur de l’échange, plus logique dans le déroulement. Cela permet au formateur de ne pas brouiller le temps de réflexion par des éléments qui s’éloignent du sujet principal et de maintenir la rigueur de l’analyse.
Dans ce cas, il est important de faire comprendre à la personne qui a posé la question qu’on ne fait que différer la réponse pour qu’elle n’en ressente pas de frustration.
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